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[Fiche Perso] A'ranwe G'yrhan

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Message par Aranwe Gyrhan Dim 26 Juil - 21:39

[Fiche Perso] A'ranwe G'yrhan 1437939231-ffxiv-26072015-212912


Like a Star @ heaven Nom : A'ranwe G'yrhan


Like a Star @ heaven Race : Miqo'te mâle de la tribu de la lune.


Like a Star @ heaven Âge actuel : 25 ans.


Like a Star @ heaven Anniversaire : 9ème soleil de la 4ème lune ombrale.


Like a Star @ heaven Divinité : Althyk le Contemplateur.


Like a Star @ heaven Histoire : Il faut vraiment que je raconte tout depuis le début ?... Oui ?... (Soupire) Bon d'accord, vous l'aurez voulu.

Je suis né à Limsa Lominsa. Mes parents, A'nosha et T'okhano M'ik, avaient une situation plutôt modeste. Ils travaillaient sur les quais, déchargeaient les navires marchands, surveillaient des cargaisons et tenaient à jour le registre des passages dans le port de Limsa. Un boulot éreintant et pas fort bien payé. Ah, vous vous demandez pourquoi M'ik et pas G'yrhan ? J'vous le dirai plus tard.

La première partie de mon enfance, la meilleure, je l'ai surtout passé avec ma sœur, Nailis (plus âgée que moi de 2 ans), à jouer sur les quais, à courir partout et à emmerder les gens qui y travaillaient. C'était dangereux, mais on l'ignorait totalement. Dès que Nailis a su écrire, elle a commencé à trafiquer les registres marchands pendant que je surveillais les consigneurs qui avaient le dos tourné. C'était juste dans le but de les faire chier, encore une fois. Ça nous faisait rire, parce qu'ils couraient tous partout inspecter les cargaisons « mal consignées » et ne pigeaient pas trop pourquoi ça l'était. Ca, c'était le bon temps.

Quand j'ai eu 8 ans, j'ai dû commencer à aider mes parents sur les quaies, avec ma sœur. Et ça, j'ai pas aimé. Y'a plus intéressant comme boulot que de rouler des tonneaux contenant plus de richesse que ma famille gagnait en un an à l'époque.

Le jour de mes 11 ans, Nailis nous a annoncé qu'elle s'enrôlait comme marin sur un navire marchand. Ca m'a fait drôle de me retrouver seul à bosser. Déjà que c'était pas marrant avant, mais là c'était devenu complètement ennuyant au possible. Mais c'était pas ça le pire. Quelques mois après son départ, Nailis, on ne l'a plus jamais revu. Aucune nouvelle, rien. Il a fallu faire son deuil, avec pour seuls objets devant lesquels se recueillir quelques vieilles affaires à elle et nos souvenirs.

Après ça, et avec l'entrée dans l'adolescence, j'ai commencé à haïr tout et tout le monde. Je passais mon temps à bosser, parce que j'avais rien d'autre à faire. Même le soir, je ne rentrais plus à la maison et je dormais sur les quais. J'étais devenu un inconnu pour mes parents. La vie ici n'avait selon moi plus aucun sens sans Nailis pour me faire rire. J'aurais pu me faire des amis, mais j'en avais pas vraiment envie. Et puis, les miqo'tes à Limsa, y'en avait pas beaucoup. Même si j'avais voulu, je ne pense pas que je me serais intégré facilement.

Et puis j'ai décidé de partir, 4 ans après la disparition de Nailis. J'avais vu une annonce de recrutement de mineurs dans le Thanalan, alors j'ai sauté sur l'occasion, sans même en toucher un mot à mes parents. C'est à partir de ce moment là que j'ai commencé à porter le nom de G'yrhan, je voulais faire table rase sur ma vie d'avant. J'ai rassemblé le peu d'affaires que j'avais et j'ai utilisé mes maigres économies pour payer le transbordeur pour rejoindre les terres désertiques d'Ul'dah. Selon l'annonce, un gigantesque filon de mithril avait été découvert au Bazar Doré. C'était comme la ruée vers l'or, mon ignorance et ma naïveté me laissait penser que j'allais pouvoir gagner beaucoup d'argent en très peu de temps, là-bas. Je n'avais encore aucune idée de ce qui m'attendait rééllement. Après deux jours de marche sous un soleil de plomb, je suis enfin arrivé au Bazar Doré. Cet endroit n'avait de doré que le nom. C'était juste une dizaine de bâtiments plantés dans la poussière, à moitié délabrés, mal entretenus. Mais il y avait un monde fou. Des mineurs couverts de crasse, des entrepreneurs beuglant des ordres, des marchands cherchant à faire affaire. Des dizaines de petits campements avaient été installés ça et là pour accueillir la masse de travailleurs qui venaient chercher le Saint Graal.

A peine arrivé, un vieux lalafel barbu m'a abordé pour me recruter. J'avais jamais vu de lalafel, alors j'ai dû me retenir de rire quand j'ai entendu sa grosse voix sortir de son petit corps pas plus grand qu'un enfant de 5 ans. Deux minutes plus tard, il m'avait donné une vieille poche rouillée et avait attaché l'insigne de sa société (Amajina & Fils) sur ma chemise. Et j'ai dû me mettre au boulot. Un boulot encore plus affreux que celui sur les quais, pour tout vous dire. Parce qu'en plus d'être ennuyant et encore plus fatiguant, il fallait piocher quinze heures par jour quasiment non stop sous une quarantaine de degrés, tout en supportant la poussière et les ronchonnements des autres mineurs à côté. Il y en avait plein qui finissaient par tomber de fatigue, surtout les plus jeunes et les plus vieux. Moi-même, j'avais du mal à tenir debout en fin de journée, et bien souvent, le soir, je sombrais dans le sommeil sans rien avoir avalé.

J'ai tenu quatre mois là-bas, mais j'avais l'impression que quatre ans s'étaient écoulés. Au final, j'avais gagné moins d'argent que si j'étais resté aux quais de Limsa, j'étais moins bien nourris et j'avais frôlé la mort une bonne dizaine de fois à cause des éboulements dans les tunnels mal soutenus des mines. Beaucoup d'autres mineurs n'avaient pas eu la chance de s'en être sortis. Le seul point positif, c'était ma musculature qui s'était pas mal développée. Je n'avais plus un corps d'enfant, j'étais presque un adulte.

Après avoir rendu ma pioche et mon insigne, je savais parfaitement où me rendre. En effet, j'avais rencontré deux femmes miqo'tes venu acheter du minerais qui disaient appartenir à la tribu des U. Apparemment, cette tribu vivait dans le désert de Sagoli, bien plus au sud. Un village entier de miqo'tes, des gens comme moi ! J'étais enthousiaste rien qu'à y penser.

Il m'a fallu 3 jours de voyage pour y arriver et j'étais complètement épuisé et déshydraté. Alors, quand j'ai apperçu l'oasis dont m'avaient parlé les deux miqo'tes au Bazar Doré, je n'ai pas pu m'empêcher de rire nerveusement, content que ça soit terminé. J'ai cependant très, très vite déchanté. A moins d'un kilomètre du village, je me suis retrouvé encerclé par 3 femmes miqo'tes armées jusqu'aux dents. Elles avaient surgis des rochers sans que je ne me rende compte de leur présence. Elles m'ont rapidement demandé mon nom et ce que je venais faire ici. J'ai simplement répondu que je souhaitais travailler et m'établir chez elles. Elles se sont regardées, sans doute pour se concerter, puis elles m'ont dit que c'était à leur chef de décider de mon sort. J'étais pas tellement rassuré.

Leur chef, U'odh Nunh, était un miqo'te âgé mais il dégageait une grande force et était intimidant. Les trois femmes se sont agenouillées pour le saluer, alors j'ai fais de même. U'odh Nunh s'est mis à rire, très fort, d'un ton rauque, et je me suis sentis très mal à l'aise. Une fois calmé, il s'est exclamé : « Ca fait un moment qu'un nouveau mâle s'était pas pointé ici ! Qu'est-ce que t'espères, prendre ma place ? Hm, en te voyant, je dirais que non. En fait, je crois que tu n'as aucune idées de nos coutumes ici et que tu ne comprends même pas ce que ta présence signifie ». C'était vrai. J'en savais rien, alors j’acquiesçai d'un signe de tête. « Ecoute mon jeunot, ça fait plus de vingt ans que je suis à la tête de cette tribu et encore personne n'a réussi à prendre ma place, pas même les hommes nés ici au sein du village. Je te tuerais si tu me défiais maintenant. Alors, si tu veux faire comme les femmes et subvenir aux besoins primaires de la tribu, libre à toi, tu seras traité comme tel. Mais ne t'avises même pas de les regarder de travers. Je finirai par le savoir, et ça se passera très mal pour toi ». C'est qu'il était pas très tendre, le vieux, mais j'acceptai sa proposition. « Eh bien, j'ai hâte de voir combien de temps tu vas tenir. » Je ne savais pas trop ce qu'il voulait dire par là, mais qu'importe. Apparemment, toutes les femmes étaient les siennes, bon, d'accord. Pourquoi pas.

Après cette étrange entrevue avec le chef U'odh Nunh, une jeune miqo'te d'environ mon âge me pris sous son aile afin de m'apprendre à chasser. Elle s’appelait U'ndomii. C'est à ce moment là que j'ai appris à tirer à l'arc et que je me suis découvert ce talent. En trois ans, je suis devenu le meilleur chasseur de la tribu. Le chef me laissait tranquille, U'ndomii et moi apportions suffisamment de viande pour toute la tribu... et il ne savait rien de ma relation avec cette dernière. J'étais heureux avec elle et, dans mon esprit, j'avais le sentiment que ça ne pouvait pas s'arrêter. Mais une fois encore je me trompais...  U'odh Nunh finit par apprendre notre relation par je ne sais quel moyen. Il vint me trouver et dit d'un ton grave : « Trois ans, c'est pas mal. C'est dommage que je doive te tuer, je commençais à t'apprécier ». La demi-seconde d'après, il se jetait sur moi, une dague dans chaque main, prêt à me crever les yeux. Il ne me creva que l’œil gauche, l'autre dague ne laissa qu'une blessure superficielle en travers de mon visage. C'était grâce à  U'ndomii qui s'était jetée sur lui pour me sauver. « Vas-t'en, sauves-toi ! » Qu'elle m'hurlait. C'est le visage ensanglanté, tel un lâche la queue entre les jambes, que je me suis enfuis sans me retourner. Et j'ai couru, je ne sais pas combien temps, jusqu'à trébucher sur un caillou et m'effondrer en larmes, lamentable. Je n'avais, par chance, aucun poursuivant. Je n'ai plus jamais revu  U'ndomii ni entendu parler d'elle après ça.

Sans eau, sans nourriture et sérieusement blessé, il était clair que j'allais périr dans ce désert, seul, loin de tout. Mais, au bout de ma marche titubante, j'ai rencontré un petit groupe d'Amal'jaas. Ils faisaient trois fois ma taille et devaient bien peser 400 kilos chacun, j'étais persuadé qu'ils allaient m'achever. Ils ne le firent pas et choisirent de me sauver la vie. Pour quelle raison ? Aucune idée. Dans ma demi-conscience, j'ai simplement compris qu'ils faisaient souvent affaire avec quelques marchands uld'iens, et c'est sûrement pour ça que je me suis réveillé deux jours plus tard à l'hospice de la cité du désert, un bandeau sur l’œil gauche.

Tout ceci, même encore aujourd'hui, reste trop vague dans mon esprit pour vous le raconter plus en détail. Quoi qu'il en soit, pendant ma convalescence, un autre blessé m'avait parlé de la guilde des aventuriers. C'est à ce moment là que j'ai décidé de m'y inscrire et d'accepter les contrats qu'on y proposait. Je ne me suis cependant pas inscris à Ul'dah, mais à Gridania, car ils manquaient d'effectifs dans la cité de la forêt et il y avait par conséquent plus de travail.

Quelques mois après mes premiers pas en tant qu'aventurier, la guerre contre l'empire de Gardemald éclata. Les soldats, les aventuriers et même les citoyens furent enrôlés dans les trois cités états. C'est ainsi que je me suis retrouvé à Carteneau, comme beaucoup d'autres, et que j'ai vu, complètement démunis, le satellite allagois Dalamund exploser pour libérer l'abomination aillée qui a tout ravagé sur son passage. L'horreur que j'ai ressentis à ce moment est indescriptible et je ne saurais la raconter. Il y a eu trop de morts, ce jour là, mais par miracle je n'en ai pas fais partie. Je ne sais pas comment ça s'est arrêté, et personne ne s'en souvient. Personne ne veut s'en souvenir.

L'année qui suivit la bataille de Carteneau, qui marqua l'entrée dans la septième ère ombrale, reste vague elle aussi. Les aventuriers comme moi ont principalement aidé à la reconstruction du pays, puis la vie a repris sont court normal. Enfin, à peu près. Je me suis mis à la botanique cette année là, afin de guérir les maux de la sylve des douze.

Ayant survécu à un cataclysme pareil, je me demandais parfois si Nailis n'était pas encore là, quelque part sur Hydaelyn. Enfin bref, ça restait peu probable.

De fil en aiguille, jai gagné pas mal d'argent. J'ai rejoins un groupe d'aventuriers où j'ai fait plusieurs connaissances et avec lesquels j'ai partagé mes aventures, et certaines amitiés sembles être éternelles à présent. Et d'autres sont plus profondes encore... J'ai eu la chance de rencontrer Zanoy. Je ne savais pas tellement ce qui m'attendait quand j'ai rencontré ce lalafel aux marchés de Gridania. Sa gentillesse et sa générosité ont eu raison de moi, miqo'te borgne et seul. Je n'ai jamais pensé qu'un jour je tomberai fou amoureux d'un homme, et encore moins d'un lalafel. Ne jamais dire jamais. Grâce à ses talents en orfèvrerie, il m'a confectionné un œil de verre quasiment identique à mon œil d'origine, et j'ai enfin pu dire au revoir à mon horrible cache-œil repoussant.

Entre temps, j'ai également fais la connaissance d'une miqo'te... qui s'est avérée être Nailis, plus de 10 ans après notre séparation. Je pensais rêver, mais c'était bien elle, aucun doute. Son enfance était trop liée à la mienne pour que je me trompe sur son identité. On a passé du temps à réapprendre à se connaître, et elle m'a appris la mort de nos parents, sauvagement assassinés par un de ses collègues mercenaires qui lui en voulait à mort pour quelque chose que je n'ai pas bien saisi... Je me sentais un peu coupable, car ça s'est passé peu de temps après mon départ dans le Thanalan. Si j'étais resté j'aurais pu les protéger... ou alors je serais peut-être mort comme eux, j'en sais rien. J'leur ai jamais dis au revoir, et maintenant je le regrette amèrement.

Et puis je me suis marié avec Zanoy et, depuis, nous vivons nos aventures ensemble avec nos compagnons de guilde. La vie est assez douce entre deux missions périleuses. J'ai finis par lâcher mon arc pour m'adonner aux arts martiaux mighois pour lesquels je me suis découvert une nouvelle passion.

Nous sommes récemment arrivés à Ishgard qui a enfin ouvert ses portes aux étrangers. Ces nouvelles terres sont bien plus dangereuses qu'Eorzéa et nous devons prendre bien plus de précautions dans nos aventures. De nouveaux compagnons nous ont rejoins récemment dans la compagnie et de nouveaux liens se crées entre nous.


Like a Star @ heaven Caractère : Je suis quelqu'un de solitaire, un peu timide, je n'ai pas forcément besoin des autres pour me sentir épanoui. Ceci dit je ne refuse jamais une bonne compagnie et j'aime partager mes aventures avec mes compagnons de guilde. Je suis quand même un peu plus sociable depuis que j'ai commencé ma carrière d'aventurier. Comme tout miqo'te qui se respecte, je ne dis pas non non plus à des câlins et des grattouilles derrière les oreilles... Je suis de nature assez calme en général, mais il ne me faut pas grand chose pour m'énerver et au final ne plus savoir gérer une situation. Mais je fuis généralement les gens ou les choses qui auraient tendance à m'énerver.

J'aime la découverte, l'exploration et parcourir des terres inconnues. Me battre contre une créature à ma hauteur ne me fait pas peur. Par contre, je n'hésiterai pas à prendre mes jambes à mon cou si je sens l'issu du combat incertaine. Je suis à peu près courageux, mais pas téméraire.

Il m'arrive souvent d'être égoïste et de penser à moi avant les autres pour certaines choses. Ceci dit j'ai des élans de générosité, parfois.

Je suis devenu quelqu'un d'assez proche de la nature quand je suis arrivé à Gridania. Les grandes cités m’oppressent, je n'aime pas y rester trop longtemps. Je ne pourrais plus vivre à Limsa Lominsa comme dans ma jeunesse.

Je ne suis pas quelqu'un de très intelligent, enfin, j'ai le minimum requis pour apprécier et mettre en pratique les sciences botaniques. Mais ça va pas plus loin. Je ne serai jamais un grand érudit, le nez plongé dans des livres poussiéreux ou des expériences sans fin à longueur de journée. J'en ai même pas envie. J'aime flâner, flemmarder au soleil, pas faire des études compliquées.
Aranwe Gyrhan
Aranwe Gyrhan

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Date d'inscription : 18/01/2015
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